Après le stage « Limaces », Stéphanie nous emmène dans le monde merveilleux … des « Animaux qui piquent ». Comme la palette des bébêtes concernées est large, nous nous concentrerons sur deux familles. Premièrement les ECHINODERMES (du grec echinos, hérisson et derma peau), bref les « peaux épineuses ». Vous en connaissez déjà beaucoup, par exemple les oursins et les étoiles de mer. Deuxièmement les CNIDAIRES, alias les « animaux ortie ». Là encore ils ne vous sont pas inconnus. Parmi eux, les coraux, les méduses. Mais il y a plein de chose que vous ignorez (je me mets bien la pression en écrivant ça, j’espère bien ne pas raconter de bêtises par la suite).

Bien connue des plongeurs, voici des holothuries (photos 1 & 2). Des concombres de mer pour les intimes. Si vous croiser sous l’eau un plongeur en pleine séance d’apparence fallacieuse (n'ayons pas peur des mot: c'est la branlette du concombre), ne craigniez rien. Il essaie simplement de provoquer un mécanisme de défense. En cas de danger, certaines holothuries peuvent éjecter de longs filaments blancs et gluants : les tubes de Cuvier (voir photo 4). J’ai bien passé cinq minutes à me demander comment j’allais présenter cette pratique. A éviter tout de même, cela ne rend pas sourd mais laisse l’animal sans défense pendant un certain temps.

Une étoile de mer épineuse. Vous avez vu ? Elle a 6 bras (elle peut en avoir plus). Mais le plus impressionnant est qu’elle peut se reproduire en éjectant un de ses bras, qui donnera, une nouvelle étoile de mer. Zoomez un peu sur le centre de l’étoile. C’est son estomac qu’elle a dévaginé (je ne connaissais pas ce mot) pour prédigérer sa proie.

Les famux tubes de Cuvier:

La copine de Nemo : l’anémone. Plus précisément une anémone verte. Elle n’est pas bien méchante et ses piqures sont inoffensives pour vos doigts. Mais pas si vous vous frottez ensuite le visage. Il y en a qui ont essayé …

Inutile de vous dire d’éviter de marcher sur cet oursin violet:

Il a de bonnes dents cet oursin granuleux (je vous aide, elles sont au centre). Vous pouvez aussi remarquer ses podias qui lui sont bien utiles pour se carapater quand une étoile de mer a une petite faim. Je ne rigole pas la pelote d’épingle peut être très rapide pour sauver sa vie.

Un oursin noir :

Une gorgone blanche en gros plan. En fait, un véritable HLM abritant une colonie de polypes.

Deux anémones charnues:

Deux cérianthes, dont une rentrée dans son pied. Les longs tentacules ramènent les proies capturée à la bouche centrale :

Anémone verte:

Aiptasie:

Colonie d'Anémones encroutantes jaunes. Elle tapisse la surface des roches, les surplombs et la paroi des grottes:

Celle-là, c’est une star. Tout le monde la connait :

Aiptasie :

Aémone solaire:

Une dent de cochon. En Bretagne on l’appelle dent de chien. Elle ressemble en effet à une molaire, bien dure :

Euh....ça, c'est une limace !

Des Comatules. J’ai du passer 100 fois devant elles en pensant que c’était des algues rouges:

Gorgone blanche et ses ramifications:

Le bras d’une étoile glaciaire:

Deux ophiures lisses /cuir. Nous avions laissé un morceau de poisson dans une grotte. Trente secondes après elles se disputait le morceau de gras, voraces et très remuantes. Elles se sont même battues avec un poisson qui voulait sa part.

Merci et bravo à Stéphanie pour ce stage naturaliste qu'elle nous a organisé.

Si on parle le plus souvent des superbes tombants de Marseille, la plongée sous-marine dans la région montpelliéraine est également riche en découvertes et peut se révéler tout aussi merveilleuse que sur d'autres sites plus réputés.

Jusqu'à présent, je m'étais surtout attaché à regarder et identifier les poissons que je rencontrais. Dorénavant, je porterai également mon attention sur les petits animaux qu'il faut savoir dénicher et observer.

J'ai retrouvé, grâce à ce stage passionnant, le plaisir de la photographie sous-marine.

Je vous présente quelques spécimens observés durant ce week end :

Mariona 

Doris de Villefranche

Thuridille

Couple de thuridilles

Doris aérolée  

Doris à papilles rouges

Berthella ocellata

Prostheceraeus giesbrechtii

 Flabelline Pedata

Doris céleste

Doris de Krohn

Berghia coerulescens

Elysia veridis (et les doigts de Stéphanie)

Ver planaire

Tylodine

Ponte (spirale blanche)

Vert plat

Claveline qui est (merci Stéphanie !) animal 

Cliquer les photos pour les agrandir

Le titre de mon blog vient de ce petit poisson (qui posait comme une star de cinéma devant mon objectif) :

Vous pouvez voir mes dernières photos dans l'album intitulé : Pointe Rouge 2

..retour de mon séjour plongée à Marseille, avec de nouvelles photos.

Je profite de cette annonce pour vous présenter l'appareil avec lequel je réalise les clichés sous-marins que vous pouvez voir sur ce blog.

Je ne possède ce Lumix FX-33 que depuis quelques mois seulement et qui m'a été offert avant mon départ pour ma croisière en Mer Rouge.

Vous pouvez consulter ses caractéristiques directement sur ce site :

Les numériques

Le caisson étanche compatible avec cet appareil et permettant les prises de vues jusqu'à 40m de profondeur est le Panasonic DMW-MCFX30.

Dans le port de la Pointe Rouge, à Marseille.

Au retour d'une plongée sur les îles du Frioul alors que nous amarrions le bateau, nous avons vu un attroupement de gens le long du quai. Dans un emplacement vide de bateau, un opah mesurant 50cm de diamètre, tournait en rond, visiblement affolé.

Ce poisson appelé aussi moonfish (Lampris) se rencontre normalement au nord-est des îles Hawaïennes, où il se trouve généralement à des profondeurs de 50 à 400 m correspondant à des températures de 8 à 22ºC. Il occupe souvent des eaux plus profondes (100–400 m) le jour que la nuit (50-150m).

Si un Marseillais vous avait raconté ça, vous auriez pensé qu'il était encore en train d'affabuler.

Je suis d'origine bretonne et j'apporte comme preuve les photos de cette rencontre improbable (nous avons replongé dans les eaux sales et huileuses du port exprès)  :

Que faisait ce poisson dans les eaux du port ? Encore un effet du réchauffement climatique ? Mystère !

Site se trouvant à 1 km du port du Cap d'Agde. 

Température eau : 21°

Profondeur : 10 mètres maximum.

En binôme avec Aurélie qui a expérimenté l'éternuement sous l'eau. Aïe aïe !

Durée : 70 minutes. Oui, bon d'accord....on s'est fait attendre sur le bateau.

On a fait deux fois le tour des grandes Tables, en commençant par un bloc rocheux de 2-3 mètres sous la surface et en passant par leurs "tombants" (Nous sommes dans le Languedoc Roussillon... Rien à voir avec les tombants de 40 mètres du Frioul !). Comme nous avons été économes sur l'air, nous avons décidé de remonter à la surface pour nous orienter afin de rejoindre les moyennes Tables.

Faune : Plusieurs trous dont l'entrée était ornée de coquilles vides mais pas d'habitants. On désespérait de trouver des poulpes. Finalement, Aurélie en a trouvé 2 dont un petit qui s'est échappé dans un jet d'encre. Des petits congres, dorades, saupes, sars, gobies, blennies, crabes, minuscules crevettes rouges. Une seiche planquée sous un surplomb, dans une cachette qu'elle s'était confectionnée dans le sable.

Flore : beaucoup plus colorée sur les moyennes Tables. Dentelles de Neptune, bispires (mauve), axinelles oranges, gorgones blanches, des ascidies, une multitude d'éponges encroûtantes, des anémones.

Le club :

Eh bien... Ça y est ! Je me jette à l'eau.

Voila mon blog, tout nouveau, tout beau.

Je vous dis à bientôt !

Avec plein de photos.